François Coppée (1842-1908) Recueil : Promenades et Intérieurs (1872)
Tel un chasseur perclus ...
Tel un chasseur perclus, devant un feu qui flambe, Échange avec son chien serré contre sa jambe Un regard de tristesse à l’heure de l’affût, Sombre et se rappelant ce qu’autrefois il fut, Tel un oiseau muet dans le brouillard d’octobre, Tel un buveur malade et forcé d’être sobre, Tel un prêtre du bruit d’un baiser éperdu, Telle une épée au clou, tel un luth
détendu, Tel un foyer désert, et telle ma pensée Alors qu’elle se croit du rythme délaissée.