Que n’ai-je mes esprits un peu plus endormis, Mon cerveau plus pesant, et l’âme plus grossière Pour ne sentir si fort une douleur meurtrière, Qui fait que sans repos, languissant je gémis. Mes sens sensibles trop, ce sont mes ennemis Qui, époints jusqu’au vif d’une douleur trop fière, Ont perdu le repos, la liberté première, Pour trop sentir le mal qu’en eux
ils ont permis. Si je n’eusse à clair vu ta grâce et ton mérite, Mon mal serait léger, et ma peine petite ; Mais pour voir, pour connaître et sentir jusqu’au fond Ta grâce, ta valeur, ta rigueur ennemie, Mes yeux, esprits et sens, trop clairs, trop vifs, trop prompts, Sont meurtriers, sont tyrans, sont bourreaux de ma vie.
À sa Muse Afin qu’en cet ouvrage ... Allez, mes vers, enfants ... Amour vomit sur moi sa fureur Aux communes douleurs ... Avec ton cher portrait ... Celle qui est au vif ... Chaque temple en ce jour ... Combien de fois mes vers ... Comme un qui s’est perdu ... De moi-même je suis dévotieux De quel soleil, Diane ... Des astres, des forêts ... Des maux qu’un désespoir ... Dès que ce Dieu ... Des trois sortes d’aimer ... En ce jour que le bois, le champ En mon cœur, en mon chef ... En quelle nuit, de ma lance ... En tous maux que peut faire ... Encor que toi, Diane ... Épitaphe du Membre viril ... Et quoi ? tu fuis Amour ? ... Il faut que pour ton mai ... J’aime le vert laurier ... Je m’étais retiré du peuple ... Je me trouve et me perds ... Je meure si jamais ... Je ne suis de ceux-là ... Je te rends grâce, Amour ... Je vivais mais je meurs ... Jusqu’aux autels ... La Roche du Caucase ... Madame, c’est à vous ... Madame, j’ai regret ... Maudirai-je, Madame ... Même effet qu’ont les vents ... Ô Toi qui as et pour mère Ô traîtres vers ... Ou soit que la clarté du soleil ... Par quel sort, par quel art ... Passant dernièrement des Alpes Plutôt la mort me vienne ... Pourrais-je voir l’heureuse ... Quand ton nom je veux faire ... Que n’ai-je mes esprits ... Quel heur, Anchise ... Quelle humeur, mais quel crime Quelque lieu, quelque amour ... ... qui voudra cet Amour ... Sans pleurer ... Saphon, la docte Grecque ... Si quand tu es en terre ... Si quelqu’un veut savoir ... Tout cet hiver par l’âpre ...
Avec ton cher portrait ...
J’aime le vert laurier ...
Sans pleurer ...
Madame, c’est à vous ...
Maudirai-je, Madame ...
Combien de fois mes vers ...
Quelque lieu, quelque amour ...
Plutôt la mort me vienne dévorer ...
Que n’ai-je mes esprits ...
En mon cœur, en mon chef ...
Allez, mes vers, enfants d’un deuil
Je meure si jamais ...
De quel soleil, Diane ...
En quelle nuit, de ma lance ...
Tout cet hiver par l’âpre et l’aigre
Épitaphe du Membre viril de Frère Pierre
Si quelqu’un veut savoir qui me lie
Je vivais mais je meurs, et mon cœur ...
Pourrais-je voir l’heureuse ...
Quelle humeur, mais quel crime ...