Augustin de Piis - (1755-1832)



Antoine-Pierre Augustin de Piis naît à Paris 17 septembre 1755. Il est le fils unique du baron de Piis, chevalier de Saint-Louis, capitaine des mousquetaires, dernier représentant de la branche des seigneurs de Varennes et de Marie-Geneviève de La Loüe.
Il passe son enfance à Saintes, près de son parent le Marquis de Piis qui habite le château de Mirambeau.

Le chevalier de Piis se fait remarquer à Paris au début des années 1780.
Il publie en 1781 Les Deux Porteurs de chaise, comédie en un acte. Il rédige également une épître pour la naissance du dauphin (Louis de France, né le 22 octobre 1781).
En 1783, il écrit Les Quatre Coins, opéra en un acte avec l’aide de Pierre Yves Barré. Cet opéra est donné devant la cour à Choisy. De Piis est engagé comme secrétaire par le comte d’Artois (futur Charles X).

En 1785, il publie L’Harmonie imitative de la langue française, poème en quatre chants. Il rédige de 1783 à 1794 nombre de chansons telles L’Éclipse de la lune (1783) ou d’autres rassemblées dans le recueil Les Étrennes Lyriques paru en 1783 : L’Invocation à l’hiver, L’Amour chapelier, Trente-six chandelles… .
Son Nouveau Recueil de chansons choisies en 1785, comprend notamment Les Premiers Désirs de Pulchérie et La Résignation épicurienne.

Après la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, le chevalier de Piis prend faits et causes pour la Révolution.
En janvier 1790, l’édition de ses Étrennes Lyriques, est remplie de patriotisme (Sur le don patriotique des boucles d’argent, L’Éloge du grand jour à un partisan du petit).
En 1792, il crée le Théâtre du Vaudeville avec Pierre Yves Barré.

Sous la Terreur, il ne doit son salut qu’à sa fuite dans le Midi de la France.
Il revient après le 9 thermidor (chute de Robespierre le 27 juillet 1794).
La même année il écrit une de ses plus célèbres chansons, La Liberté des nègres.

À partir de 1799, il occupe des fonctions administratives importantes : commissaire du premier arrondissement de Paris, puis premier secrétaire général de la préfecture de police de 1800 à 1815.
Le comte d’Artois accédant au trône sous le nom de Charles X en 1824 lui restitue sa place d’écuyer, secrétaire et interprète.
Le chevalier meurt à Paris le 22 mai 1832.

 


Augustin de Piis
Poèmes


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