Ou soit que la clarté du soleil radieux Reluise dessus nous, ou soit que la nuit sombre Lui efface son jour, et de son obscure ombre Renoircisse le rond de la voûte des cieux,
Ou soit que le dormir s’écoule
dans mes yeux, Soit que de mes malheurs je recherche le nombre, Je ne puis éviter à ce mortel encombre, Ni arrêter le cours de mon mal ennuyeux.
D’un malheureux destin la fortune cruelle Sans cesse me poursuit, et toujours me martelle ; Ainsi journellement renaissent tous mes maux.
Mais si ces passions qui m’ont l’âme asservie, Ne soulagent un peu ma misérable vie, Vienne,
vienne la mort pour finir mes travaux !