Étienne Jodelle (1532-1573)
Recueil: Poésies
Tout cet hiver par l’âpre et l’aigre ...
Tout cet hiver par l’âpre et l’aigre véhémence De longue maladie a sur moi tempêté Plus que sur un vaisseau dans la mer tourmenté N’eût fait son orageuse et froide violence. Mais de mes maux le pire était la dure absence De mon Soleil sans qui je hairais la clarté De l’autre qui, m’ayant son Printemps présenté, De ma Dame me rend quant et quant la présence. Mais comme de l’hiver la queue on voit durer, Le Printemps fait mon corps aussi bien endurer Que l’hiver et le Ciel de mes maux ne se lasse. Or si ma faute, hélas ! faite en mon long séjour, De ne voir mon Soleil le rend trouble au retour, Mon malheur du Printemps mes maux de l’hiver passe.
À sa Muse Afin qu’en cet ouvrage ... Allez, mes vers, enfants ... Amour vomit sur moi sa fureur Aux communes douleurs ... Avec ton cher portrait ... Celle qui est au vif ... Chaque temple en ce jour ... Combien de fois mes vers ... Comme un qui s’est perdu ... De moi-même je suis dévotieux De quel soleil, Diane ... Des astres, des forêts ... Des maux qu’un désespoir ... Dès que ce Dieu ... Des trois sortes d’aimer ... En ce jour que le bois, le champ En mon cœur, en mon chef ... En quelle nuit, de ma lance ... En tous maux que peut faire ... Encor que toi, Diane ... Épitaphe du Membre viril ... Et quoi ? tu fuis Amour ? ... Il faut que pour ton mai ... J’aime le vert laurier ... Je m’étais retiré du peuple ... Je me trouve et me perds ... Je meure si jamais ... Je ne suis de ceux-là ... Je te rends grâce, Amour ... Je vivais mais je meurs ... Jusqu’aux autels ... La Roche du Caucase ... Madame, c’est à vous ... Madame, j’ai regret ... Maudirai-je, Madame ... Même effet qu’ont les vents ... Ô Toi qui as et pour mère Ô traîtres vers ... Ou soit que la clarté du soleil ... Par quel sort, par quel art ... Passant dernièrement des Alpes Plutôt la mort me vienne ... Pourrais-je voir l’heureuse ... Quand ton nom je veux faire ... Que n’ai-je mes esprits ... Quel heur, Anchise ... Quelle humeur, mais quel crime Quelque lieu, quelque amour ... ... qui voudra cet Amour ... Sans pleurer ... Saphon, la docte Grecque ... Si quand tu es en terre ... Si quelqu’un veut savoir ... Tout cet hiver par l’âpre ...
Je ne suis de ceux-là ...
En quelle nuit, de ma lance ...
Ou soit que la clarté du soleil ...
Je meure si jamais ...
Quelle humeur, mais quel crime ...
De moi-même je suis dévotieux ...
Par quel sort, par quel art ...
Encor que toi, Diane ...
Je me trouve et me perds ...
De quel soleil, Diane ...
Madame, j’ai regret ...
En tous maux que peut faire ...
Épitaphe du Membre viril de Frère Pierre
Ô Toi qui as et pour mère et pour père ...
En ce jour que le bois, le champ ...
Dès que ce Dieu ...
Je vivais mais je meurs, et mon cœur ...
Si quand tu es en terre ...
Tout cet hiver par l’âpre et l’aigre
Allez, mes vers, enfants d’un deuil