Vous qui aimez encore ne sçavez, Ores, m'oyant parler de mon Leandre, Ou jamais non, vous y debvez aprendre, Si rien de bon dans le coeur vous avez.
Il oza bien, branlant ses bras lavez, Armé d'amour, contre l'eau se deffendre Qui pour tribut la fille voulut prendre, Ayant le frere et le mouton sauvez.
Un soir, vaincu par les flos rigoureux, Voyant desjà, ce vaillant amoureux, Que l'eau maistresse à son plaisir le tourne,
Parlant aux flos, leur jecta cette voix: «Pardonnez moy, maintenant que j'y veois, Et gardez moy la mort, quand je retourne.»
Pardon, Amour, Pardon ... C'est Amour, c'est Amour ... C'est faict, mon coeur ... C'estoit alors, quand, les chaleurs J'ay veu ses yeulx perçans ... Ce dict maint un de moy ... Quant à chanter ton los ... Quand viendra ce jour là ... Ô, entre tes beautez ... Je voy bien, ma Dourdouigne ... Toy qui oys mes souspirs ... Quoy ? qu'est ce ? ô vans ... Vous qui aimez encore ne sçavez Ô coeur léger, ô courage mal seur Ce n'est pas moy ... Ô l'ai je dict ? helas ... Si ma raison en moy ... J'estois prest d'encourir ... Je tremblois devant elle ... Ô vous, mauditz sonnetz ... N'ayez plus, mes amis ... Quand tes yeux conquerans ... Ce sont tes yeux tranchans ... Or, dis je bien, mon esperance J'ay tant vescu, chetif ... Puis qu'ainsi sont mes dures ... Lors que lasse est ... Si contre Amour je n'ay ... Jà reluisoit la benoiste journee
Quand celle j'oy parler qui pare nostre France ...
J'ay veu ses yeulx perçans ...
Ô l'ai je dict ? helas ! l'ai je songé
Ce n'est pas moy que l'on abuze ainsi ...
Amour, lors que premier ma franchise fut morte ...
Ce dict maint un de moy ...
Quand viendra ce jour là, que ton nom au vray passe ...
Je veux qu'on sçache au vray comme elle estoit armee ...
Si ma raison en moy s'est peu remettre ...
Maint homme qui m'entend, lors qu'ainsi je la vante ...
Puis qu'ainsi sont mes dures destinees ...
Si onc j'eus droit, or j'en ay de me plaindre ...
Je voy bien, ma Dourdouigne, encor humble tu vas ...
C'est faict, mon coeur, quitons la liberté ...
Où qu'aille le Soleil, il ne voit terre aucune ...
Au milieu des chaleurs de Juillet l'alteré ...
Quant à chanter ton los par fois je m'adventure ...
J'allois seul remaschant mes angoisses passes ...
Elle est malade, helas ! que faut-il que je face ? ...
Ou soit lors que le jour le beau Soleil nous donne ...