Un ami vif vint à la dame morte, Et par prière il la cuida tenter De le vouloir aimer de même sorte, Puis la pressa juqu'à la tourmenter ; Mais mot ne dit, donc, pour se contenter, Il essaya de l'embrasser au corps. Contrainte fut la Dame dire alors : " Je vous requiers, ô Ami importun, Laissez les morts ensevelir les morts, Car morte suis pour tous, sinon pour un. "
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Marguerite de Navarre
Poèmes de Marguerite de Navarre
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