Jà reluisoit la benoiste journee Que la nature au monde te devoit, Quand des thresors qu'elle te reservoit Sa grande clef te feust abandonnee.
Tu prins la grace à toy seule ordonnee, Tu pillas tant de beautez qu'elle avoit, Tant qu'elle fiere, a lors qu'elle te veoit, En est par fois elle mesme estonnee.
Ta main de prendre en fin se contenta, Mais la nature encor te presenta, Pour t'enrichir, ceste terre où nous sommes.
Tu n'en prins rien: mais, en toy tu t'en ris, Te sentant bien en avoir assez pris Pour estre ici royne du coeur des hommes.
Pardon, Amour, Pardon ... C'est Amour, c'est Amour ... C'est faict, mon coeur ... C'estoit alors, quand, les chaleurs J'ay veu ses yeulx perçans ... Ce dict maint un de moy ... Quant à chanter ton los ... Quand viendra ce jour là ... Ô, entre tes beautez ... Je voy bien, ma Dourdouigne ... Toy qui oys mes souspirs ... Quoy ? qu'est ce ? ô vans ... Vous qui aimez encore ne sçavez Ô coeur léger, ô courage mal seur Ce n'est pas moy ... Ô l'ai je dict ? helas ... Si ma raison en moy ... J'estois prest d'encourir ... Je tremblois devant elle ... Ô vous, mauditz sonnetz ... N'ayez plus, mes amis ... Quand tes yeux conquerans ... Ce sont tes yeux tranchans ... Or, dis je bien, mon esperance J'ay tant vescu, chetif ... Puis qu'ainsi sont mes dures ... Lors que lasse est ... Si contre Amour je n'ay ... Jà reluisoit la benoiste journee
Je voy bien, ma Dourdouigne, encor humble tu vas ...
Discours de la servitude volontaire
Ô, entre tes beautez, que ta constance est belle ...
Quand viendra ce jour là, que ton nom au vray passe ...
Amour, lors que premier ma franchise fut morte ...
Au milieu des chaleurs de Juillet l'alteré ...
Puis qu'ainsi sont mes dures destinees ...
Je tremblois devant elle ...
Quand j'ose voir Madame, Amour guerre me livre ...
Ô l'ai je dict ? helas ! l'ai je songé
Si contre Amour je n'ay autre deffence ...
C'estoit alors, quand, les chaleurs passees ...
Je veux qu'on sçache au vray comme elle estoit armee ...
C'est faict, mon coeur, quitons la liberté ...
Lors que lasse est de me lasser ma peine ...
J'allois seul remaschant mes angoisses passes ...
Où qu'aille le Soleil, il ne voit terre aucune ...
J'estois prest d'encourir pour jamais quelque blasme ...
J'ay un Livre Thuscan, dont la tranche est garnie ...
J'ay fait preuve des deux, meshuy je le puis dire ...