Ô Toi qui as et pour mère et pour père, De Jupiter le saint chef, et qui fais Quand il te plaît, et la guerre, et la paix, Si je suis tien, si seul je te révère,
Et si pour toi
je dépite la mère Du faux Amour, qui de feux, et de traits De paix, de guerre, et rigueurs, et attraits Tachait plonger ton Poète en misere,
Viens, viens ici, si venger tu me veux. De ta
Gorgone épreins-moi les cheveux, De tes Dragons l’orde panse pressure :
Enivre-moi du fleuve neuf fois tors, Fai-moi vomir contre une, telle ordure, Qui plus en cache et en l’âme et au corps.