Avec ton cher portrait, qui dans mon âme éprise Est mieux peint qu’il n’est peint dans ton présent si cher, Tu fis sur le dehors tailler un dur rocher, Devise que la foi constante a toujours prise.
Le flot, le vent, le foudre, un dur rocher ne brise : Ta foi du temps faucheur fait l’acier reboucher : Mais lors il me fallut d’autres marques chercher Pour ma foi, qui l’acier du même temps
méprise.
Avec mon portrait même en basse taille donc Des figures tu vis, qui ne furent adonc Selon mon vrai projet par vers bien découvertes.
Pour renfort des premiers, ces vers-ci
que tu lis, Puissent rendre envers toi ces choses que tu vis, Avec ma foi, mon âme, et mon cœur, plus ouvertes.