Totus in maligno positus. Entends les pompes qui fontLe cri des chats. Des sifflets viennent et vont Comme en pourchas. Ah, dans ces tristes décors Les Déjàs sont les Encors ! Ô les vagues Angélus ! (Qui viennent d’où ?) Vois s’allumer les Saluts Du fond d’un trou. Ah, dans ces mornes séjours Les Jamais sont les Toujours ! Quels rêves épouvantés, Vous grands murs blancs ! Que de sanglots répétés, Fous ou dolents ! Ah, dans ces piteux retraits Les Toujours sont les Jamais ! Tu meurs doucereusement, Obscurément, Sans qu’on veille, ô cœur aimant. Sans testament ! Ah, dans ces deuils sans rachats Les Encors sont les Déjàs !
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Paul Verlaine
Verlaine - Parallèlement (1889)Oeuvres de Verlaine |